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Une nouvelle mouture du texte reprend la proposition du Panama, soutenue par 104pays, dont ceux de l’Union européenne, alors qu’un petit groupe d’Etats milite pour que le traité se borne à la question de la gestion des déchets et du recyclage. Les négociations doivent s’achever dimanche.
ParStéphane Mandard
Temps de Lecture 3 min.
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Il reste deux jours à la communauté internationale pour s’accorder sur un premier traité mondial destiné à mettre un terme à la pollution plastique et au danger global qu’elle représente pour l’environnent, le climat et la santé humaine. Vendredi 29novembre, au cinquième jour de l’ultime session de négociations organisée à Pusan (Corée du Sud), le président du Comité intergouvernemental de négociation (CIN), l’Equatorien Luis Vayas Valdivieso, a mis sur la table une nouvelle mouture de son «non-paper», texte de synthèse qui tente de concilier les positions parfois diamétralement opposées des délégués des plus de 170 pays présents en Corée du Sud.
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Principale avancée: le texte mentionne pour la première fois la question cruciale de la réduction de la production de plastique. Celle-ci est réclamée par une majorité de pays, dont ceux de l’Union européenne ou d’Afrique, qui considère que le traité doit s’attaquer au problème à la source en coupant le robinet.
Au rythme actuel, ladite production devrait doubler d’ici à 2050, pour atteindre un milliard de tonnes par an et représenter 15% des émissions globales de gaz à effets de serre. Un petit groupe d’Etats (Iran, Russie, Inde…) − notamment producteurs de pétrole − emmené par l’Arabie saoudite et soutenu par la Chine s’y oppose: ils remettent en cause le mandat confié par les Nations unies, qui concerne l’ensemble du cycle de vie du plastique et milite pour que le traité se borne à la question de la gestion des déchets et du recyclage.
«Une étape dans la bonne direction»
Une opposition qui paralyse les négociations depuis le début de la semaine. Pour débloquer la situation et donner satisfaction à la majorité de pays qui réclament l’inscription d’une réduction de la production dans le traité, le président du CIN a ajouté un article à son texte. Il s’agit de l’article6. Intitulé «production durable», il reprend une proposition du Panama, soutenue par 104pays, dont ceux de l’Union européenne.
Pour tenter d’aboutir à un accord à Pusan, il renvoie la question à la première Conférence des parties (COP), qui pourrait être organisée un an après la conclusion de l’accord: «Lors de sa première session, la Conférence des parties adopte en annexe un objectif mondial visant à réduire la production de polymères plastiques primaires à des niveaux durables.» Au ministère de la transition écologique, représentée à Pusan par la ministre déléguée à l’énergie, Olga Givernet, on salue «une étape dans la bonne direction».
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